Objectifs du cours
Triple objectif :
– retrouver (ou trouver) le plaisir d’écrire, c’est-à-dire à la fois le plaisir de “mettre par écrit” des idées, des sentiments, des histoires, mais aussi trouver le plaisir de “jouer” avec les mots, de “jouer” avec le langage,
– permettre une expression libre et personnelle par l’écriture : les écrits ne relèvent pas d’un devoir sur une matière mais d’exercices / jeux d’une part, et d’un projet personnel d’écriture librement choisi d’autre part,
– acquérir, par la pratique de la “mise en mots” ou de la verbalisation écrite, un outil personnel de gestion et de régulation du stress ; le fait pouvoir facilement mettre des mots sur des ressentis permet de les objectiver, de ne pas subir passivement le stress, les doutes, les inquiétudes mais de les nommer, puis de les dépasser pour avancer plus librement, à son propre rythme.
A la fin du cours, l’étudiant devrait avoir acquis des outils de la création écrite sous diverses formes, mieux connaître son propre style et/ou son propre univers, une aisance naturelle et une grande facilité rédactionnelle.
Objectifs :
– savoir croiser les méthodes,
– compétences d’écriture personnelle, créative : maitrise des standards en usage,
– comprendre le storytelling,
– savoir adapter son écriture : rédaction, style,
– apprendre à se connaître par sa propre écriture,
– visualiser et rendre visible les émotions : liens images / mots,
Contenu du cours
Etude du storytelling, méthodes d’écritures (la narration, le personnage, les dialogues, etc.), exercices variés d’écriture, suivi personnalisé du projet personnel d’écriture, et réflexion sur les nouvelles formes de transmission de l’écrit : internet, téléphones, tablettes, etc.
Deux orientations :
– “Cours – pratique” : éléments théoriques et exercices pour découvrir les personnages qui nous habitent ou qui nous hantent, ceux qui hurlent, ceux qui dansent, ceux qui s’insinuent dans les textes produits. Dialogues, monologues, histoires, personnages plus ou moins dérangeants, jeux de masques, de la poésie, de l’écriture individuelle et/ou “à plusieurs mains”. Il s’agit de dérouler un questionnement croisé sur les enjeux, les rapports de force, la construction d’une pièce ou d’une histoire, le mouvement, les engrenages qui se mettent en place, lâcher les mots, le plaisir de tirer les ficelles.
– Implication personnelle : permettre à chacun/e de travailler sur un projet d’écriture, individuel, collectif, une écriture romanesque, scénique, poétique, avec ou sans thème imposé. Il s’agit de trouver sa propre relation à l’écriture pour ressentir ce plaisir de voir se former un texte, une histoire, voir vivre des personnages, voir ses mots prendre du sens presque d’eux-mêmes et se voir écrire “des choses” que l’on ne soupçonnait pas soi-même.
Le fruit de ces travaux peut aboutir à une lecture publique par les auteurs eux-mêmes ou par d’autres (comédien/ne/s ?) et, éventuellement, une forme de publication intra-Iéseg (en fonction des moyens de reprographie) ou une publication numérique (voir là aussi quelle forme, quels accès, comment diffuser / protéger l’œuvre (1)). Le cours / atelier est donc aussi de choisir un projet clair, concret ; écrire un roman pour téléphones portables est une moitié de projet : la question est alors écrire quoi, comment ?
Ce cours est donc aussi accessoirement l’occasion de percevoir, de l’intérieur, l’économie de la diffusion de l’écrit (pourquoi, pour qui j’écris), de penser la diffusions des œuvres, et de s’interroger sur l’avenir de l’écrit (comment écrire pour les téléphones portables, les tablettes, etc.) et le rapport entre la transmission numérique et l’écriture.
