Formation/Cours

Présentation :

Conflits armés, terrorisme, changement climatique, épidémies, migrations internationales, opérations humanitaires sont autant d’enjeux de sécurité internationale. Ils dépassent le seul cadre d’action d’un Etat et soulèvent la question de l’interdépendance des acteurs publics, mais aussi pour partie, privés. Parler de sécurité internationale implique aussi bien des Etats, que des organisations internationales (Union européenne, Organisation des Nations Unies), ou encore des acteurs privés (sociétés de sécurité ou hackers par exemple). Cette pluralité d’enjeux et d’acteurs impliqués ne doit pas faire oublier l’importance de la guerre et de la diplomatie, et de là, des politiques de défense et des affaires étrangères

Compétences et savoir-faire enseignés :

La spécialité « Politiques de sécurité internationale » forme les étudiant(e)s aux grands enjeux de sécurité internationale, à l’intersection entre différentes politiques publiques portant sur la défense, l’économie, le développement, l’écologie, etc. Plus spécifiquement, la « sécurité » doit être entendue comme un objet en construction et au centre de conflits entre acteurs pour sa redéfinition : comprendre les enjeux de sécurité, c’est donc avant tout comprendre les dynamiques qui traversent les sociétés, les « problèmes », mais aussi et surtout comment les acteurs publics et privés soulèvent ces problèmes et tentent de les résoudre

Poursuite d’études :

partir étudier à l’étranger, thèse de Science politique, Collège d’Europe (Bruges et Natolin), Institut Universitaire de Florence

Débouché(s) professionnel :

(1) les autorités publiques nationales : ministères, grandes villes, régions, mais aussi organismes étatiques (Centre d’analyse stratégique, Caisse des dépôts, etc.), recrutent des experts en politiques publiques, qui plus est dotés de connaissances sectorielles et de compétences internationales ; (2) les organisations internationales : l’Union européenne, FAO, OSCE, Agence européenne de l’environnement sont des débouchés naturels de cette formation ; (3) les ONGs, think tanks, fondations, syndicats, groupes d’intérêts : recherchent des spécialistes à l’intersection entre connaissance experte et savoir-faire d’influence auprès des décideurs publics ; (4) les entreprises se dotent de plus en plus de personnes qualifiées dans les affaires internationales pour analyser et influencer les politiques ; (5) la poursuite d’une carrière académique avec l’inscription au doctorat