Histoire de la photographie contemporaine
Etablissement : Faculté des Lettres et Sciences Humaines – FLSH
Langue : Français
Formation(s) dans laquelle/lesquelles le cours apparait :
Période : S2
– Savoir analyser les pratiques de la photographie contemporaine au moyen d’éléments théoriques
(historiques, contextuels, textuels, pratiques, …) vus en cours
– Mobiliser des connaissances et expériences personnelles (recherches bibliographiques, visites
d’expositions, …) acquises et développées en dehors du cours afin de répondre de manière plus
étendue aux différentes problématiques de la photographie contemporaine
Ce cours proposera une approche magistrale de l’histoire de la photographie contemporaine.
Après avoir mis en relief les différents usages contemporains de la photographie (usages
commerciaux, scientifiques, médiatiques mais aussi utilisations de photographies comme
« document » dans des oeuvres), le cours présentera une approche de la photographie
contemporaine dans son aspect le plus ambigu, à savoir celui de son statut pouvant être oeuvre
d’une part, document d’autre part ou encore à la fois oeuvre et document. Ce symptôme de la
photographie contemporaine nous mènera à problématiser différents aspects et tendances de la
photographie contemporaine. Ainsi, nous analyserons diverses approches du médium telles que
celle du photoreportage contemporain (d’auteurs et d’artistes, à travers le déplacement des
pratiques de la presse à la galerie d’exposition), celle de la photographie conceptuelle (la
photographie comme enregistrement d’un concept) ou encore celle de la photographie dite
« plasticienne » (la photographie comme art, technique et médium autonome). Toute oeuvre ne
pouvant être étudiée aujourd’hui sans penser son mode de réception par un spectateur, nous
étudierons également les différents modes de monstration et de présentation caractéristiques de la
photographie contemporaine. Enfin, l’époque actuelle étant celle des différents croisements entre
les arts, nous analyserons certaines oeuvres qualifiées d’« hybrides », mêlant la technique
photographique à celles d’autres médiums, ou encore des oeuvres « métissées », empreintes de
l’imaginaire du cinéma, du théâtre ou de la littérature.