L'Egypte ancienne au prisme des musées de l'architecture et des images
Etablissement : Faculté des Lettres et Sciences Humaines – FLSH
Langue : Français
Formation(s) dans laquelle/lesquelles le cours apparait :
- Licence Histoire [ECTS : 3,00]
Période : S6
La finalité du cours est de montrer que, même sans connaître les hiéroglyphes, il est possible de comprendre plusieurs représentations – visibles dans les musées ou sur place – et donc certains pans de la culture égyptienne. En effet, c’est par l’image que les Égyptiens se représentaient et expliquaient le monde qui les entourait car toute la pensée nilotique gravitait autour du dessin, à l’image de son écriture reproduisant des parties du corps humain, des animaux, etc. Nous prendrons donc le soin d’étudier attentivement les images de plusieurs documents pour connaître un aspect important de la religion égyptienne.
Parmi ces images, deux catégories seront présentées :
– les stèles et les statues conservées dans les musées (au Louvre principalement mais aussi ailleurs). Par exemple, le rapport complexe que les Égyptiens entretenaient avec le dieu Seth, l’assassin d’Osiris, est parfaitement illustré par les représentations du dieu. En effet, de peur que l’image ne puisse prendre vie, les Égyptiens ont ressenti le besoin de modifier les contours du dieu néfaste, pour influer sur son caractère, ou parfois de détruire son image pour annihiler les possibilités pour lui de sortir du plan de la représentation et de venir semer le chaos dans tout le territoire. L’image égyptienne est comme vivante.
– les tableaux gravés dans les temples ouvrent la voie vers la façon dont les Égyptiens profitaient de l’espace pour répondre à des questions théologiques. Les textes peints sur des feuilles de papyrus subissent la contrainte d’un cadre en deux dimensions et il est parfois nécessaire de s’en affranchir. En utilisant les différents supports offerts par l’architecture de l’édifice religieux, il devient possible de mieux décrire la personnalité, toujours complexe, d’une divinité. Une facette d’une divinité peut être exploitée sur le mur d’une pièce, une autre sur la paroi d’en face et les jeux de l’architecture égyptienne permet la fusion, de façon invisible, de ces deux caractères.
La finalité du cours est de montrer que, même sans connaître les hiéroglyphes, il est possible de comprendre plusieurs représentations – visibles dans les musées ou sur place – et donc certains pans de la culture égyptienne. En effet, c’est par l’image que les Égyptiens se représentaient et expliquaient le monde qui les entourait car toute la pensée nilotique gravitait autour du dessin, à l’image de son écriture reproduisant des parties du corps humain, des animaux, etc. Nous prendrons donc le soin d’étudier attentivement les images de plusieurs documents pour connaître un aspect important de la religion égyptienne.
Parmi ces images, deux catégories seront présentées :
– les stèles et les statues conservées dans les musées (au Louvre principalement mais aussi ailleurs). Par exemple, le rapport complexe que les Égyptiens entretenaient avec le dieu Seth, l’assassin d’Osiris, est parfaitement illustré par les représentations du dieu. En effet, de peur que l’image ne puisse prendre vie, les Égyptiens ont ressenti le besoin de modifier les contours du dieu néfaste, pour influer sur son caractère, ou parfois de détruire son image pour annihiler les possibilités pour lui de sortir du plan de la représentation et de venir semer le chaos dans tout le territoire. L’image égyptienne est comme vivante.
– les tableaux gravés dans les temples ouvrent la voie vers la façon dont les Égyptiens profitaient de l’espace pour répondre à des questions théologiques. Les textes peints sur des feuilles de papyrus subissent la contrainte d’un cadre en deux dimensions et il est parfois nécessaire de s’en affranchir. En utilisant les différents supports offerts par l’architecture de l’édifice religieux, il devient possible de mieux décrire la personnalité, toujours complexe, d’une divinité. Une facette d’une divinité peut être exploitée sur le mur d’une pièce, une autre sur la paroi d’en face et les jeux de l’architecture égyptienne permet la fusion, de façon invisible, de ces deux caractères.