Approches interdisciplinaires de la désistance

Etablissement : Faculté de Droit – Lille et Issy-les-Moulineaux

Langue : Français

Période : S2


Peines alternatives à l’incarcération, variété des mesures pénales, missions des SPIP, pratiques pénitentiaires, modalités de prise en charge des personnes condamnées.


A la fin de cette unité d’enseignement, l’étudiant est capable :




  • de distinguer les peines d’emprisonnement et les aménagements de peine ;




  • d’appréhender la diversité des mesures pénales et les conditions de leur mise en œuvre ;




  • de percevoir et d’évaluer le champ d’activité de la justice post-sentencielle.




I. Les peines alternatives à l’incarcération




1/ De la peine privative aux peines restrictives des libertés : milieu fermé et milieu ouvert, dépliement des mesures substitutives à la prison, approches notionnelles, historiques et chiffrées


2/ Qu’est-ce qui fait qu’on peut vouloir aménager les peines ?


3/ La question complexe de la sanction pénale : les conceptions d’Émile Durkheim et d’Henri Bergson


4/ Le problème de la prison : son organisation et son fonctionnement. Comment en sortir ? Question pinatélienne de transition et d’ouverture : y a-t-il une influence des institutions de procédure pénale sur la formation de la personnalité criminelle ?


(5. Si possible : visionnage optionnel d’un documentaire sur la prison)





II. Vers une autre justice post-sentencielle





1/ Missions des SPIP et pratiques pénitentiaires : éléments d’histoire, contextualisation, références au Code de procédure pénale


2/ Identification des causes de la délinquance : étiologie criminelle, facteurs de risque et de protection, observations et interrogations sociologiques/philosophiques


3/ Introduction à des modalités novatrices de prise en charge des condamnés :




  • a. logique situationnelle et logique prédictive ;




  • b. l’entretien motivationnel ;




  • c. le modèle « risque, besoins, réceptivité » ;




  • d. le Good lives model.




4/ Vers une compréhension critique du statut de la criminologie appliquée