Systèmes Intelligents pour l’Environnement et la Santé

Année du cours : 1 année(s)

Etablissement : JUNIA Grande école d’ingénieurs

Langue : Français

Période : S2

Pour suivre ce cours, l’étudiant doit :
– Connaître les principes de base de la physique et de la chimie.
– Avoir des notions des systèmes électroniques de mesures, de traitement de l’information et de télécommunication en réseaux.
– Lire des documents en Anglais.
-être intéressé par le domaine biologique ou médical dans lequel il devra acquérir des connaissances en auto-apprentissage.

Développer des systèmes ou applications dans les domaines de l’environnement (ou Développement Durable) et de la santé nécessite une approche spécifique, lié à l’interaction avec le vivant. Un système est souvent modélisé par des capteurs récoltant des informations de son environnement, une unité de traitement qui les analyse et des actionneurs qui interagissent avec celui-ci. Dans le cas de systèmes artificiels, l’environnement lui-même artificiel est défini, prévisible, peu perturbé. Sa connaissance est maitrisée par l’ingénieur en Sciences et Technologie. Dans les domaines de l’Environnement et de la Santé, l’environnement est naturel, vivant, complexe, changeant. Le découpage entre captation de l’information, traitement et action n’est plus toujours possible. La conception des systèmes ou applications y est pluridisciplinaire. Les solutions apportées peuvent faire appel à des technologies maitrisées ou en cours de développement. Il faut à la fois une connaissance des technologies existantes et des technologies émergentes. L’ingénieur doit, pour chaque intersection avec des domaines scientifiques ou socioéconomiques connexes, posséder quelques clefs de lecture ou être capable de les acquérir par l’auto apprentissage.
Le développement de systèmes ou d’applications dans ces domaines nécessite l’acquisition de compétences particulières. L’ingénieur doit
-avoir été confronté à des problématiques d’implantation de systèmes dans les domaines de l’environnement et de la santé
-être capable de mobiliser et approfondir des connaissances acquises dans le domaine du non-vivant et de les associer à celles du vivant.
-être capable d’aborder un nouveau domaine par l’auto-apprentissage
-être capable d’interagir avec d’autres professionnels, biologistes, écologue, médecin….

Compétences visées: 51(511/512), 52(521), 55(553), 146(1461), 61(611/612), 63(633/634), 111(1111), 112(1121/1122)

Compte tenu de l’étendu des domaines du Développement Durable et de la Santé, les apports ne pourront être exhaustifs et s’attacheront à quelques exemples abordant des problématiques spécifiques et les technologies (dont celle liées à l’électronique, au traitement de l’information et aux télécommunications) à mettre en œuvre dans le cadre de celles-ci. Ces exemples présentés par des professionnels ou des chercheurs pourront être : organe artificiel, surveillance de la qualité de l’eau ou de l’atmosphère, analyse biochimique ou biologique, aide à la personne, application liée à l’homme augmenté….
Il sera montré en quoi ces apports peuvent être par analogie facilement transposables à d’autres applications.

Les problématiques abordées sont celles de l’autonomie (énergie, communication, décision), de la compatibilité (dimensionnelle, biologique) ou de la sécurité (toxicité, défaillance).
Les technologies ou outils abordées seront, la modélisation (Physique, Biologique), les réseaux de capteurs environnementaux ou corporels, le conditionnement-traitement-analyse (in situ) de l’information, production/stockage d’énergie autonome.
Les mots clefs qui pourraient caractériser ce module sont: professionnel, transversal, prospectif, participatif, auto-apprentissage.