Unités de recherche 

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L’Université Catholique de Lille a développé plusieurs unités et chaires de recherche qui contribuent à l’avancement des connaissances et à l’innovation dans différents domaines. Ces entités sont des pôles d’excellence qui regroupent des chercheurs, des étudiants et des partenaires externes pour relever les défis scientifiques, technologiques et sociétaux de notre époque.

 

Voici quelques exemples de l’environnement de la recherche de l’Université Catholique de Lille.

Quelques chiffres

  • 220 enseignants-chercheurs et chercheurs (en personnes physiques)
  • 1 service de valorisation et d’internationalisation de la recherche, et des études doctorales
  • 4 plateformes et centres de ressources pour la recherche
  • 1 conseil scientifique réunissant les directeurs et responsables des unités de recherche de l’ICL
  • 6 unités de recherche, dont 5 intégrées à l’Ecole Doctorale Polytechnique Hauts-de-France : C3RD, ESPOL-LAB, ETHICS EA 7446, LITL et MUSE
  • 3 unités disciplinaires (droit, science politique, théologie)
  • 3 unités thématiques (humanités, éthique, ville durable)
  • Des rattachements individuels à Textes et Cultures (EA 4028), Centre de Recherches Interdisciplinaires en Langue Anglaise (EA 4639), Unité de Taphonomie Médico-Légale (EA 7367), Centre d’infection et d’immunité de Lille (UMR CNRS 8204), laboratoire CRISTAL (UMR CNRS 9189), Digitorient.com (UMR CNRS 7192) et laboratoire DE VISU (EA 2445)

Les Unités de Recherche

C3RD : Centre de Recherche sur les Relations entre les Risques et Le Droit (Faculté de Droit)

Le C3RD est l’Unité de recherche de la Faculté de Droit. Créée en 2006, elle compte aujourd’hui plus de 50 membres, dont une large majorité de juristes (droit privé et sciences criminelles, droit public, histoire du droit), ainsi que plusieurs politistes et économistes. Elle accueille 11 doctorants. Ses préoccupations de recherche s’inscrivent donc prioritairement dans les sciences juridiques spécialisées dans le domaine des relations entre les risques et le Droit. L’ambition scientifique du laboratoire est d’identifier les conséquences de l’intégration du concept de risque dans l’évolution du droit, autant que d’étudier comment le droit peut constituer une réponse à l’émergence de risques, quelle que soit leur nature (technologiques, sanitaires, sécuritaires, environnementaux, sociaux…).

 

Il s’agit aussi d’analyser comment la règle juridique (ou son absence) peut elle-même générer certains risques, essentiellement liés à l’insécurité juridique. Deux axes principaux structurent alors la recherche du C3RD, selon des approches multidisciplinaires garantissant une analyse scientifique originale :

  • la Gestion des Risques par le Droit ;
  • les Risques du droit.

À travers le prisme de la relation entre droit et risques, il s’agit en réalité de réfléchir à la façon dont le droit, en tant que norme régulatrice, se voit parfois conférer les prérogatives d’outils plutôt que de référentiel de valeurs, ou inversement. Trois Chaires de recherche sont associées au C3RD : la Chaire Droit éthique et santé numérique (avec ETHICS EA 7446), la Chaire Compliance, ESG & Sustainability Reporting (avec LITL) et la Chaire Enfance et Familles.

 

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ESPOL-LAB : European School of Political and Social Sciences (ESPOL)

ESPOL-LAB est l’Unité de recherche d’ESPOL. Elle fédère une équipe créée en 2012, composée à ce jour de 29 membres, dont 3 doctorants. Le politique est son objet central d’investigation et d’analyse. L’interrogation sur les frontières du politique et sur le rapport du politique à la vie en société est au cœur du projet scientifique d’ESPOL-LAB. Quelle est la portée réelle de la décision politique ? Quels en sont les ressorts ? Dans quelle mesure le politique renvoie-t-il (encore) aux modalités de régulations des sociétés ? Le doit-il ? L’apparente fragilité de l’État contemporain accentuée par l’éclatement des allégeances identitaires, la mondialisation croissante des économies et l’émergence de nouvelles formes de violence et de gouvernance viennent souligner la difficulté à organiser les rapports sociaux et à donner sens au vivre ensemble.

 

Pour autant, si l’État moderne peut ne plus apparaître comme le cadre exclusif à l’intérieur duquel s’élaborent et se transforment les règles communes, il n’en garde pas moins un attrait inégalé et une capacité à orienter et à organiser le devenir des sociétés. Dans ce contexte, ESPOL-LAB a pour vocation de contribuer à éclairer les processus de décision politique, leurs fondements normatifs et les contraintes qu’ils subissent, ainsi que le rapport continuellement transformé au territoire et à la violence en s’appuyant sur une équipe où les principaux sous-champs de la science politique (politiques publiques, relations internationales, politique comparée, histoire des idées politiques, théorie politique) sont représentés. Pour cela, les recherches conduites au sein d’ESPOL-LAB s’articulent autour de trois axes thématiques qui ont pour visée commune d’interroger les transformations contemporaines du politique :

  • Qualité de la démocratie ;
  • Reconfigurations de l’International ;
  • Politiques de l’Anthropocène.

L’Europe constitue une dimension structurante des recherches conduites à ESPOL présente dans chacun des trois axes thématiques.

 

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ETHICS EA 7446 : Experience, Technology & Human Interactions, Care & Society

Une expérience de plus de quatre décennies de travaux de recherche en éthique menés au sein de l’Université a conduit à la création de l’Unité de recherche ETHICS EA 7446 (Experience,Technology & Humain Interactions, Care & Society) en 2016, avec pour ambition de développer une approche globale, scientifique, pluridisciplinaire et multi-méthodologique de l’humain, des interactions et comportements humains et sociaux, et des questions éthiques qu’ils soulèvent. Avec un fort rapport aux démarches empiriques et contextuelles (Experience) qui répondent et se nourrissent des questions théoriques et fondamentales, l’Unité de recherche se saisit de grands enjeux associés aux stabilités et transformations du monde contemporain.

 

Un intérêt particulier est porté au rôle joué par la tension entre l’évolution technologique et les interactions humaines (Technology & Humain Interactions) et aux questions relevant du « prendre soin » des personnes, de la société et du vivant (Care & Society). ETHICS EA 7446 accueille plus de 100 enseignants-chercheurs, chercheurs et hospitalo-universitaires, 11 doctorants, et croise environ 15 disciplines différentes.

L’Unité associe PIKTURA (école de l’image), l’ISTC (école de communication), ESSLIL (l’Ecole des Sciences de la Société), la FMMS (Faculté de Médecine, Maïeutique, Sciences de la Santé), et la FLSH (Faculté des Lettres et Sciences Humaines). ETHICS EA 7446 est aussi engagé dans la Chaire Sciences technosciences et foi à l’heure de l’écologie intégrale (avec Théologie & Société) et dans la Chaire Droit, éthique et santé numérique (avec le C3RD).

 

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LITL : Laboratoire Interdisciplinaire des Transitions de Lille (Faculté de Gestion, Économie et Sciences et JUNIA)

LITL est une Unité de recherche créée en 2023. Co-portée par la Faculté de Gestion, Économie et Sciences, et par JUNIA, l’Unité accueille 50 enseignants-chercheurs issus des sciences sociales et des sciences de l’ingénieur, ainsi que 11 ingénieurs de recherche, ingénieurs, chargés d’étude et techniciens, et 3 doctorants. Son projet scientifique s’articule autour de trois grands axes, déclinés en trois défis sociétaux :

  • Le premier axe porte sur les systèmes numériques intelligents et communicants (sécurité et protection de la vie privée ; santé et bien-être ; systèmes intelligents au service des utilisateurs).
  • Le deuxième axe est relatif aux transitions environnementales et aux écosystèmes (les interactions humain-biodiversité ; l’utilisation rationnelle des ressources naturelles ; l’investissement à impact).
  • Le dernier axe concerne les territoires, les villes et les sociétés (les systèmes agricoles et territoires ; les comportements, les marchés et la consommation ; les villes et les bâtiments durables).

LITL est engagé dans la Chaire de recherche Compliance, ESG & Sustainability Reporting (avec le C3RD).

MUSE : comMUnication, Société, Environnement (Faculté des Lettres et Sciences Humaines)

Les 44 enseignants-chercheurs et doctorants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines développent leurs activités de recherche au sein de deux structures : d’une part, l’équipe PSyCOS (Processus Sociaux et Cognitifs dans les Organisations et la Santé), membre d’ETHICS EA 7446, qui rassemble les enseignants-chercheurs en psychologie sociale et neurosciences cognitives. D’autre part, la FLSH s’est dotée d’une Unité de recherche pluridisciplinaire en propre, MUSE (ComMUnication, Société, Environnement), créée en 2023. Réunissant 8 disciplines relevant des humanités et des sciences sociales, MUSE a pour ambition de comprendre l’humain à travers ses environnements et l’évolution hétérogène des sociétés.

 

L’Unité de recherche est structurée autour de 3 axes :

  • L’axe 1 (Média, Textes, Images) étudie les enjeux économiques, socio-symboliques, culturels et éthiques qui sous-tendent les usages, les représentations, la régulation et les modes de fonctionnement des dispositifs et systèmes médiatiques.
  • L’axe 2 (Identités, Altérités, Cultures) porte sur l’étude et la mise en correspondance des mouvements psychiques, territoriaux, géographiques, artistiques, linguistiques, avec une focalisation sur la question de l’identité et de sa construction, ainsi que ses liens avec l’appartenance.
  • Le troisième axe (Mondes émergents), enfin, est à la fois un axe thématique et une Chaire de recherche (CReME) ; son objet est d’identifier, analyser, comparer et penser, à partir d’une réalité, les catégories, taxinomies, et trajectoires de développement en présence ainsi que les nouvelles expressions de la puissance qu’induit le phénomène de l’émergence et que les différentes recherches actuelles confirment, infirment ou nuancent.

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ThéoS : Théologie & Société (Faculté de Théologie)

L’Unité de Recherche « Théologie et société » de la Faculté de Théologie accueille 15 enseignants-chercheurs issus de la théologie, de la philosophie et des sciences des religions, ainsi que 18 doctorants. Les travaux de recherche s’articulent autour de trois pôles, au sein desquels les approches disciplinaires entrent en dialogue : l’anthropologie, l’éthique et l’écologie intégrale. La majorité des enseignants-chercheurs de l’Unité, qui s’inscrit dans la philosophie, l’exégèse, la théologie, l’éthique, l’histoire des religions et des sciences des religions, et le Droit canonique, est intégrée au sein du groupe thématique de recherche pluridisciplinaire, « Vulnérabilités du vivant ? Perspectives théologiques et philosophiques ».

Par ailleurs, deux réseaux de recherche sont consacrés à des sujets spécifiques et incluent des chercheurs issus de plusieurs institutions en France et à l’étranger : le premier envisage la place de l’animal dans les sociétés contemporaines ; le second porte sur genocides studies et holocaust studies.

 

Enfin, deux Chaires de recherche sont rattachées à la FT : la Chaire Rodhain et la Chaire Sciences, Technosciences et Foi à l’heure de l’Écologie Intégrale (avec ETHICS EA 7446).

 

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Retrouvez d’autres Unités de Recherche de certains de nos établissements ci-dessous :

Les Chaires de Recherche

Intégrée à l’Unité de recherche MUSE, la Chaire de recherche en Mondes émergents compte 12 enseignants-chercheurs, avec des expertises spécifiques et complémentaires sur les questions socio-(géo)politico-culturelles en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud, dans le monde post-soviétique ou encore à travers des thématiques spécifiques. L’objectif est d’adopter une réflexion scientifique multidisciplinaire et une approche globalisante. Sous la direction d’Eric MOTTET, la Chaire est organisée en cinq thèmes aux frontières poreuses et qui, en dialoguant entre eux, ont l’ambition de comprendre les grands enjeux et défis contemporains :

 

  • Enjeux asiatiques contemporains ;
  • Afriques contemporaines ;
  • Monde postsoviétique actuel ;
  • Amérique latine ;
  • Représentations culturelles, interculturelles et de l’anthropocène.

La Chaire, portée par le C3RD et par LITL, est dirigée par Andra COTTIGA.

Elle a pour perspective de développer une expertise ciblée en matière d’éthique des entreprises, et plus particulièrement dans le domaine de la compliance à mettre en place et de l’information de durabilité à fournir par les entreprises à dimension internationale cotées et non cotées. Un objectif essentiel de la Chaire est de répondre à une demande forte en formation dans ces domaines. Ainsi, une première formation, réservée aux professionnels, a vu le jour : le DU Compliance Internationale et éthique des affaires.

 

L’objectif de la Chaire Jean Rodhain, dirigée par Sophie IZOARD, est de développer des activités d’enseignement et de recherche sur les thèmes de la solidarité et de la justice, en lien avec la pensée sociale chrétienne. Elle s’inscrit sous la houlette de la Fondation Jean Rodhain, qui favorise l’émergence d’un réseau de théologiens et d’universitaires travaillant sous un angle spécifique et avec comme porte d’entrée la charité dans sa capacité de réponse et d’innovation aux problématiques du monde contemporain. Dans le cadre de la Chaire lilloise, des conférences, séminaires de recherche et activités de terrain sont menés chaque année et un partenariat avec ESSLIL, l’École des Sciences de la Société, est initié. L’éthique de la dignité y est valorisée en tant que critère central d’évaluation critique des options politiques, économiques et sociales, tout comme source spirituelle pour l’action.

 

Fondée en 2021, la Chaire Sciences, Technosciences et Foi à l’heure de l’Écologie Intégrale est dirigée par Thierry MAGNIN et Paulo RODRIGUES. Elle a pour objectifs de favoriser un dialogue entre les champs scientifique, philosophique et théologique, à partir de groupes de recherche interdisciplinaires ; de conduire une réflexion sur les technosciences numérisées et la foi chrétienne à l’heure de l’écologie intégrale ; de penser l’écologie intégrale en lien avec l’héritage de la philosophie du process et de réfléchir sur l’anthropologie biblique, en mesurant les impacts et transformations liées aux technosciences.

 

La santé numérique est un secteur industriel innovant en plein expansion. Pour de nombreux acteurs, elle constitue un élément clé pour répondre aux défis de la santé de demain. Le domaine de la santé numérique recouvre un champ très large et divers que signale la diversité sémantique des termes utilisés et leur montée en puissance dans l’espace public : santé connectée, e-santé, télésanté, télémédecine, etc. Ces innovations numériques en matière de santé se développent souvent sur un mode qualifié d’« immobilisme hyperactif » : une multiplication anarchique d’expérimentations se soldant par une certaine incapacité à mettre en place des produits utiles, souhaités et pérennes. Comment est-il possible d’assurer une gouvernance de ce développement ? Dirigée par Lina WILLIATTE et Jean- Philippe COBBAUT, la Chaire se donne pour objectif de mieux comprendre les enjeux juridiques et éthiques du développement de la santé numérique et de proposer des pistes en vue d’une gouvernance démocratique de ce secteur.

 

La Chaire de recherche Enfance et familles, créée en 2010, est dirigée par Blandine MALLEVAEY.

Son originalité est d’enrichir l’apport juridique de ses membres, enseignants-chercheurs et doctorants en droit, par les contributions de chercheurs en éthique, en sociologie, en psychologie, en théologie et en économie de la famille. Ces collaborations permettent d’adopter une approche pluridisciplinaire des problématiques liées à l’enfant, envisagé comme étant l’élément fondateur et central du groupe familial et de ses interactions dans la société contemporaine. Elles satisfont l’objectif de la Chaire : nourrir la réflexion sur la reconnaissance et la mise en œuvre des droits des enfants et sur la prise en considération de leur intérêt supérieur, en particulier lorsque leur situation familiale conduit à accroître leur vulnérabilité. La Chaire développe ses activités scientifiques autour de trois axes de recherche :

 

  • enfance en danger ;
  • enfance, famille et justice ;
  • éthique et familles.