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la Catho est une chance

J’ai une conviction forte : l’Université constitue une chance pour tous. Elle est une chance pour les étudiants, pour tous ceux qui contribuent au projet, pour l’Église et pour la société.
•     Une chance pour les étudiants qui, au-delà de leur formation, sont appelés à une expérience globale qui touche aux différentes dimensions de leur personne, une expérience de vie.
•     Une chance pour les personnels enseignants, chercheurs, formateurs, soignants, administratifs et techniques ; pour les bénévoles ; pour les administrateurs ; pour les partenaires de l’Université, qui se mettent au service d’un projet porteur de sens et d’espérance.
•     Une chance pour l’Église , qui trouve dans l’Université Catholique une expression signifiante de son action dans le monde.
•     Une chance pour la société tout entière, pour ceux qui bénéficient de son action de soin, pour les acteurs du tissu socio-économique et associatif, pour les institutions publiques et caritatives, qui trouvent dans l’université un écosystème, un laboratoire de valeurs, de pensées et d’actions porteuses de vie.

Assumer cette mission,
c’est pour moi être attentif
à ce que cette chance soit
toujours plus présente -
et qu’elle le soit pour tous - ;
c’est contribuer à développer
encore la qualité et l’impact de
ce projet. C’est être attentif à
ce qu’il soit partagé et porté
par toute la communauté
de l’Université.
 

J’ai été très marqué par la qualité des personnes que j’ai rencontrées au sein de notre Université ces dernières années.
Je définis ma mission comme une mission de rassemblement de tous au service d’une construction commune. Mon expérience professionnelle m’a permis de développer cette capacité à fédérer des équipes dans une construction collective dans le monde industriel, dans le monde associatif, dans le monde universitaire, enfin, comme directeur de l’Icam de Lille.
Cette expérience professionnelle a également eu une dimension internationale : j’ai travaillé plus de dix ans dans différents pays (Belgique, Royaume-Uni, Brésil), et cela m’a ouvert à la richesse de la rencontre et de l’échange interculturel.
Servir la mission de l’Université Catholique, je l’envisage également bien sûr comme chrétien et c’est une dimension importante. Je suis convaincu que le christianisme dispose de ressources précieuses pour « servir l’Homme, la société
et l’Humanité ».
Ce sont des ressources d’espérance, de joie et d’amour. C’est la reconnaissance de la dignité de toute personne et de la profonde solidarité de l’humanité et de toute la création. Ces ressources, comme chrétien, je les puise dans la foi en la présence et en
l’action du Christ Ressuscité. Et je suis persuadé que ces valeurs inspirent beaucoup plus largement l’action de toutes celles et tous ceux qui portent le projet de l’Université, indépendamment d’une démarche de foi.

C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme, parce
que l’enjeu est passionnant, mais aussi beaucoup
d’humilité, parce qu’il est vaste et ardu, que je
souhaite mettre ces compétences au service de
notre Université qui vit les transitions auxquelles elle
est confrontée, qui porte des projets ambitieux et
emblématiques et qui veut mettre la personne
humaine au centre de ses préoccupations,
puisque c’est sa raison d’être.