Actualités

  • Yncréa, nouvelle fédération

    Les trois associations "Groupe HEI ISA ISEN", "ISEN Brest" et "ISEN Toulon" se fédèrent au sein d’Yncréa. Les trois associations "Groupe HEI ISA ISEN Lille", "ISEN Brest" et "ISEN Toulon" se sont fédérées le 20 juin 2016 au sein d’Yncréa. Elles constituent ainsi le premier pôle privé associatif d'écoles d'ingénieurs. Cet ensemble forme dès aujourd’hui plus de 5500 étudiants dans tous les secteurs d’activités, sur 10 sites différents en France et à l’étranger.
  • Liverpool Hope University (LHU) et les Facultés de l’Université Catholique de Lille

    Ce vendredi 17 juin 2016 ont lieu à l’Université Catholique de Lille (Les Facultés) deux événements qui marquent une étape décisive dans le rapprochement engagé depuis 2 ans entre : - Liverpool Hope University née de la fusion de deux collèges anglicans et catholiques (créés en 1844 et 1856) - Et des Facultés de l’Université Catholique de Lille (créés en 1875) Une convention d’alliance stratégique sera signée entre Pierre GIORGINI, Recteur des Faculté de l’Université Catholique de Lille et Gérarld PILLAY, Vice-Chancelor de Liverpool Hope University, qui vise à la création d’un Institut Pan-européen de formation et de recherche, dans les domaines des sciences humaines et sociales, des arts, du développement durable, de l’innovation et des nouvelles technologies (Learning Lab.) inauguré en octobre 2015 à Liverpool). Un bureau permanent de représentation de Liverpool Hope University sera inauguré au rez-de-chaussée de l’Hôtel Académique, 60 bd Vauban à Lille pour faciliter et organiser les échanges d’étudiants et d’enseignants-chercheurs entre les deux institutions.
  • Portraits croisés : Vincent Senez et Jérôme Follet

    Il faut oser ! De retour des Etats Unis où ils ont rencontré l’un des leaders mondiaux dans la transgénèse de parasites du genre Cryptosporidium pour monter un projet de recherche soumis à la Fondation Bill Gates, Jérôme Follet et Vincent Senez reviennent sur l’histoire d’une collaboration entre la biologie et les micro-systèmes, collaboration qui fête ses 10 ans ! Titulaire d’un DEA à l’Université de Lille 1, puis d’une thèse de doctorat passée à l’Institut Pasteur de Lille sur les prions (maladie de la vache folle), Jérôme Follet est enseignant chercheur à l’ISA depuis le début des années 2000. Il travaille aujourd’hui sur les Cryptosporidies qui sont des agents pathogènes responsables d’épidémies de diarrhées tant chez l’Homme que l’animal d’élevage. Dans les pays les plus pauvres, ce parasite serait notamment responsable de 10 % des décès liés à des diarrhées chez les enfants de moins de 5 ans (ce qui représente près de 80 000 décès par an dans le monde). Pour sa part, Vincent Senez, diplômé de l’ISEN en 1990, est directeur de recherche au CNRS à l’IEMN (UMR 8520 CNRS) dont l’ISEN est l’une des tutelles. Il se consacre aux micro-systèmes pour la biologie, suite à un long séjour au Japon de 2002 à 2004. La collaboration entre Vincent Senez et Jérôme Follet a débuté en 2006 à l’issue d’une réunion initiée par l’Université Catholique qui visait à faire travailler des chercheurs issus de champs disciplinaires très différents. Ainsi, des électroniciens, des biologistes, des physiciens, des économistes ont été amenés à collaborer dans le cadre du projet nano bio-science soutenu par la deuxième grande campagne de Mécénat "Ensemble, Innovons". En manque d’outils pour étudier les parasites, Vincent Senez apporte de nouvelles approches électriques et micro-fluidiques. De nouveaux outils de comptage et de purification ont ainsi vu le jour puis, tout dernièrement, un dispositif d’analyse du pouvoir infectieux du parasite a même été développé. Très complémentaires, ensemble avec les mêmes objectifs, la collaboration est fructueuse car chacun y a trouvé son intérêt. Très vite les résultats des recherches conjointes sont diffusés aussi bien dans les conférences de microélectronique que dans les conférences de biologie montrant par là même le volet transdisciplinaire de leur approche.… Dix ans plus tard, après trois thèses co-encadrées et une quatrième en cours, Jérôme Follet a intégré en 2015 le groupe BioMEMS dirigé par Vincent Senez et a pris la responsabilité scientifique du laboratoire de biologie L2 qui vient de voir le jour dans la nouvelle extension du laboratoire central de l’IEMN. Cette nouvelle structure permettra après fabrication en salle blanche des micro-dispositifs, de les tester directement sur place ! Un sacré atout à l’heure où les projets visant à développer des outils microsystèmes appliqués à la biologie sont de plus en plus nombreux… Sans risque de concurrence, le mélange de cultures ne peut être que bénéfique. Il faut oser et ne pas tarder à multiplier ce genre d’expériences… Anne-Christine HLADKY vincent.senez@isen-lille.fr / j.follet@isa-lille.fr
  • « Laissez-nous penser » :

    Cette photo a été prise lors de l’enregistrement d’une émission mensuelle de radio dont les chroniqueurs sont des résidents du foyer d’accueil médicalisé de l’ABEJ à Humanicité. Cette émission, produite tout au long de l’année 2016, est le fruit d’un partenariat entre : — l’Unité de recherche HADéPaS (Handicap, Autonomie et Développement de la Participation Sociale) dirigée par Cédric ROUTIER, avec Agnès d’ARRIPE comme chercheure-animatrice de cette expérience, — le Média Lab de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université, — et l’ABEJ Solidarité, association qui accompagne, sur la métropole lilloise depuis 30 ans, les personnes en grande précarité dont 30% présentent un handicap psychique. C’est dans le cadre du « Programme Chercheurs Citoyens » proposé par le Conseil Régional des Hauts-de-France qu’Agnès d’ARRIPE a proposé cette expérience, avec comme objectifs de mieux intégrer les personnes en situation de handicap psychique dans la Cité, de contribuer à faire changer les représentations sociales sur le handicap psychique, et contribuer au développement d’une meilleure estime de soi pour les personnes accueillies par l’ABEJ. Le travail de préparation de cette recherche-action a duré près de 18 mois, avant la première émission enregistrée en janvier 2016. Des entretiens ont été menés auprès des personnes accueillies à l’ABEJ et auprès des habitants d’Humanicité, avec les questions suivantes : quelle image les résidents de l’ABEJ donnent-ils ? Quelle image ont-ils d’eux-mêmes ? Comment transformer ces représentations dans la tête des gens ? Puis les résidents de l’ABEJ ont été formés à l’écriture des chroniques qu’ils ont choisies : musique, littérature, géopolitique, aquariophilie… Ainsi qu’à l’expression orale devant les micros et à l’animation. Ce sont eux qui ont choisi le titre de l’émission « Laissez-nous penser ». Au fil des mois et des enregistrements, le groupe s’est structuré, s’est accepté avec bienveillance. Les chroniqueurs ont manifestement développé confiance en soi et estime de soi, ils sont sortis de leur isolement. Les émissions de radio sont programmées jusqu’en décembre 2016, avec le souhait que l’expérience puisse continuer. Agnès d’ARRIPE et l’équipe HADéPaS évalueront ensuite les changements intervenus au sein de l’ABEJ et d’Humanicité. Quel sera le ressenti des résidents de l’ABEJ sur la manière dont ils sont perçus par la population ? Comment imaginent-ils être perçus, qu’en pensent-ils ? L’émission a-t-elle modifié l’image qu’ils avaient d’eux-mêmes ? Comment auront évolué les représentations sociales des habitants d’Humanicité sur le handicap psychique ? Les résultats de cette recherche-action seront à mettre en perspective avec des expériences de radio menées depuis quelques années dans plusieurs pays : Italie, Argentine, Mexique, Canada-Québec, et en France : Radio Citron à Paris, les Z’entonnoirs à Roubaix... Francis DEPLANCKE
  • ISUS XIV – Colloque international

    L’International Society for Utilitarian Studies est une société savante dont le siège est situé à University College London, Faculty of Law. Elle a pour but de permettre le développement de la réflexion pluridisciplinaire sur l’utilitarisme et de promouvoir son analyse critique. Elle est également responsable de la revue Utilitas (Cambridge University Press). Tous les deux ans a lieu une conférence internationale qui vise à regrouper l’ensemble des chercheurs s’intéressant aux questions philosophiques, éthiques, politiques, économiques ou juridiques soulevées par l’utilitarisme. Au-delà des 100 à 150 chercheurs qu’elle accueille, elle permet également de prendre connaissance à la fois des derniers travaux sur l’utilitarisme et d’écouter des intervenants de renom (Peter Singer, Roger Crisp, Frederick Rosen, Paul Kelly, Julia Driver, Martha Nussbaum, John Skorupski…). Elle se déroule alternativement dans un pays européen et un pays hors-Europe (Londres, San Francisco, Pise, New-York et Yokohama pour les dernières éditions). Selon les dernières données, ces conférences regroupent des chercheurs de plus de 40 pays différents et sont devenues au fil des ans un événement universitaire incontournable sur le plan international. A la suite de la proposition de Malik Bozzo-Rey (membre du conseil d’administration de l’ISUS) et après un vote du conseil d’administration de l’ISUS, la 14eme Conférence internationale (ISUS XIV) sera organisée à l’Université Catholique de Lille et pour la première fois en France du 6 au 8 juillet 2016. De manière inédite, le colloque sera précédé par une Summer School les 4 et 5 juillet 2016 à destination des étudiants de Master et des doctorants. Le thème général de la Conférence est ‘Utilitarianism and Institutional Design’ (Utilitarism et design institutionnel). Trois conférenciers d’envergure internationale présenteront leurs derniers travaux : Krister Bykvist (Stockholm University, Suède), Sarah Conly (Bowdoin University, USA) et Raffaele Marchetti (Università Guido Carli, Italie). Un tel événement est l’occasion non seulement d’accueillir des chercheurs du monde entier, de fédérer autour d’une manifestation à haute qualité scientifique et d’assurer le rayonnement international de l’Université. Programme Summer School 4 July: - Michael Quinn, University College London, on ‘Truth and Utility: More than accidental bedfellows?’ - Don Habibi, University of North Carolina Wilmington, on ‘Mill’s Utilitarianism and Democracy’ - Anthony Skelton, Western University Canada, on ‘Sidgwick's Ethics: Utility, Duality and (?) Futility’ - Andrew Moore, University of Otago, on ‘Well-Being’ 5 July: - Christopher Woodward, University of Nottingham, on ‘Idealising Forms of Utilitarianism’ - Sarah Conly, Bowdoin University, on ‘Utilitarianism and the Psychology of Agency’ - Martin Peterson, Texas A&M University, on ‘Nonutilitarian Versions of Utilitarianism’ - Raffaele Marchetti, LUISS Università Guido Carli, on ‘Global Consequentialism’ Colloque international 5 juillet (fin d’après-midi – horaires à confirmer) Table ronde ‘Happiness, well-being and Public Policies’ (Bonheur, bien-être et politiques publiques) en présence de Meik Wiking (CEO, The Happiness Research Institute), Eik Dahl Bidstrup (Maire de Dragør) ainsi qu’un membre de la société civile régionale. 6 juillet (fin d’après-midi – horaires à confirmer) Conférence de Krister Bykvist (Stockholm University, Suède) Institutional Design Problems for Consequentialism (Les problèmes insitutionnels auxquels doit faire face le conséquentialisme) 7 juillet (fin d’après-midi – horaires à confirmer) Conférence de Sarah Conly (Bowdoin University, USA) Power, Government and Liberty (Pouvoir, gouvernement et liberté) 8 juillet (fin d’après-midi – horaires à confirmer) Raffaele Marchetti (Università Guido Carli, Italie) External Democracy: Institutional and Policy Dilemmas (La démocratie hors des frontières : dilemmes institutionnels et politiques) La langue du colloque est l’anglais. La table ronde et les conférences sont ouvertes au grand public et bénéficieront d’une traduction instantanée.
  • Des salariés de l’Université à énergie positive

    D’octobre 2015 à avril 2016, 8 salariés de l’Université Catholique de Lille et un habitant du quartier Vauban ont formé une équipe et participé au Défi Famille à Énergie Positive initié par la Métropole Européenne de Lille. L’idée est simple, pendant toute une période de chauffe, les membres de l’équipe s’engagent à réduire leur consommation d’eau, d’électricité et de chauffage. Chaque membre reçoit au début du défi un kit lui permettant d’évaluer ses consommations actuelles, de connaître plus de 150 éco gestes afin d’atteindre l’objectif de 8% d’économies d’énergie.A l’Université, l’équipe s’est retrouvée une fois par mois dans un cadre très convivial lors de pause déjeuner pour échanger sur ses bonnes pratiques, enregistrer ses consommations sur le site web dédié, évoquer les difficultés rencontrées et partager ses astuces. 508 foyers de la région Hauts-de-France ont participé à l’édition 2016 et l’équipe UCL a gagné un prix dans la catégorie économies de CO2. Pour 2016-2017, l’équipe a d’ores et déjà de nouvelles idées : intégrer d’autres salariés, s’ouvrir aux étudiants et habitants du quartier et élargir nos échanges à d’autres thèmes ; consommation, alimentation, mobilité, zéro déchet, jardin au naturel …
  • 2000 km en fauteuil électrique...

    Jean-Baptiste Gave du centre Hélène Borel en Roue Libre. Atteint de Myopathie de Duchenne, Jean Baptiste Gave part le 16 juin 2016 sur les routes de France du quartier Humanicité de Lomme à Montpellier sur son fauteuil électrique pour sensibiliser l'opinion sur sa maladie. pour en savoir plus http://www.roue-libre.com
  • Séminaire inversé dans le cadre de Mosaïc

    Un « séminaire inversé » puisque contrairement au séminaire classique où un expert développe son raisonnement et réponds aux éventuelles questions du public, cette fois-ci, vous aurez l’occasion de travailler en équipe sur des questions posées préalablement, puis d’avoir un complément ou un retour sur ce qui aura été produit de la part des experts présents au sein du séminaire. Entrée gratuite et OUVERT A TOUS dans la limite des places disponibles.
  • Le Phénix - restitution publique collective

    À la Faculté de Médecine et Maïeutique, l’artiste et neuf étudiants ont interrogé la rénovation du bâtiment qui a parfois annexé leurs « espaces de vie ». Ensemble, ils ont décidé d’en recréer un à l’extérieur, dans le jardin de la faculté. C’est ainsi qu’est né « Le Phénix », un banc pensé à l’image des étudiants attachés aux valeurs de solidarité et de compagnonnage et caractérisé par son pouvoir de renaître de ses propres cendres après s’être consumé. Conçu en trois parties qui s’emboîtent les unes dans les autres, il peut se diviser en trois pour former un nouvel espace de rencontre et de convivialité, symbolisant les cycles de mort et de résurrection.
  • Les invasions barbares

    Philippe Henne, dominicain, ancien chercheur à l'université de Fribourg (Suisse) et à l'École biblique de Jérusalem, est professeur à la faculté de théologie (chaire de patrologie) de l'université catholique de Lille. Il a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur les auteurs chrétiens antérieurs à Origène, tels que les Pères apostoliques. Philippe Henne s'est imposé comme l'un des meilleurs passeurs des Pères de l'Eglise dans la culture contemporaine. Pour en savoir plus :
  • Tech4School

    Atelier de 10h à 11h30 : "Le numérique en pédagogie : Innovation ou transposition" Aula Maxima Attention places limitées. inscriptions obligatoires
  • L’écriture à l’épreuve de la déportation

    Colloque international interdisciplinaire : du 10 au 12 mars 2016 à l’Université catholique de Lille < Dessin de Thomas Geve, enfant dans les camps d'Auschwitz puis de Buchenwald. L’écriture est fondamentalement une mise en forme de la vie. Si l’enfant passe par la forme des lettres pour inscrire les mots qui formeront ensuite des phrases, un texte, puis un récit, les civilisations se caractérisent aussi par la mise au point d’un système graphique qui leur permettra d’inscrire ce qui se vit dans l’histoire, ce qui se fera pendant plusieurs millénaires par le travail de la main. L’écriture devient ainsi la trace de ce qui se vit, de ce qui s’est vécu et de ce qui se transmet. Elle est une trace que nous laissons à la fois sur le support et en notre mémoire. Il importe dans le processus d’écriture d’être conscient de cette double empreinte à la fois psychique et externe. Cette double écriture éclaire la nécessité du témoignage. Le déporté peut écrire son histoire à la fois pour le monde et pour lui-même. L’écriture met en ordre et donne une forme. Elle permet de pénétrer l’indéchiffrable (Christophe Perrin) et de faire acte de résistance intérieure (Marjorie Lombard). Elle témoigne aussi de notre vulnérabilité (Pol Vandevelde). Chaque fois cette écriture des camps nous donne la preuve du dépassement humain et de la créativité dont chacun de nous est capable a fortiori dans des situations extrêmes. On trouve ainsi dans les camps une production poétique très importante (Hartmut Duppel) ou tout simplement un compte-rendu de ce qui se vit au jour le jour (Odile Louage). L’écriture concentrationnaire peut être contemporaine de la période de déportation des prisonniers ou au contraire postérieure à cette période. Elle peut être très matérielle et répondre à la nécessité de communiquer et de rassurer (Dominique Durand). Elle prend ensuite soit la forme d’un récit autobiographique proposant des analyses philosophiques essentielles (Denis Salas) mais aussi un mode de transmission singulier (Serge Raymond), soit la forme de récits imaginaires mettant en scène des moments clés de notre humanité (Mary Honan). Mais l’écriture ne s’arrête pas à la formation d’un style à la fois graphique et métaphysique, l’écriture concerne ce qui vient graver la mémoire dans la postérité. En ceci elle englobe des processus de gravure plus large que l’acte scripturaire. Nous avons abordé la question des photographies de Mauthausen qui reste une écriture de lumière (Renato Boccali) ainsi que des dessins laissés par Thomas Geve au sortir du camp de Buchenwald (Agnès Triebel), qui coïncident extraordinairement avec les structurations architecturales des camps (Eric Penet). La question de la déportation n’est pas nouvelle. Elle est déjà présente dans Les Ecritures (Catherine Vialle). Elle figure comme désastre et théologie négative chez des auteurs comme Levinas (Dominique Foyer) et fait surgir la nécessité du prophétisme (Jean-François Rey). Tout au long de ce colloque passionnant qui rassembla une cinquantaine de participants malgré les mesures de sécurité et les préoccupations induites par l’actualité, le dynamisme des dialogues et de l’intérêt n’a pas faibli ce dont nous nous réjouissons. Une thématique fut omni présente : celle de la construction de la mémoire (Corinne Benestroff) ou de l’élaboration de l’écrit de déportation (Cathy Leblanc) et une question cruciale fut abordée, celle de la négation des faits (Stanislas Deprez). Des chercheurs de La Catho (Faculté de théologie, département d’éthique, FLSH), de France (Lille 3, Fondation pour la mémoire de la déportation, Université de Paris VIII, Ecole nationale de la magistrature, association de Buchenwald), d’Europe (Belgique, Allemagne, Irlande, Italie) et d’Outre continent (USA) ont apporté leur concours à la réflexion. Nous sommes heureux d’avoir pu proposer, en accompagnement de ce colloque, un très beau stand de librairie mis à disposition par la maison Tirloy (Lille), mais aussi les actes du colloque de l’année dernière sur Le Corps à l’épreuve de la déportation publié le 12 mars 2016 à Lille à Geai Bleu Editions (Cf.www.cathyleblanc.fr). Nous remercions très vivement toutes les entités qui soutiennent ce colloque annuel portant sur la déportation comme objet transversal, c’est-à-dire porteur de ce qui peut éclairer notre contemporanéité. Merci aux fonds de la recherche de « La Catho », à l’Association des anciens déportés de Buchenwald, au Rotary-Club, à l’AFMD-DT59, au ministère de la Défense (ONAC). Cathy Leblanc , professeur en philosophie à l'Institut catholique de Lille. Thèmes de recherche : la barbarie et la déshumanisation, la phénoménologie heideggerienne. Contact : cathy.leblanc2@wanadoo.fr
  • Rejoignez l’équipe Université Catholique de Lille au Challenge Européen du Vélo !

    Depuis 2 ans, l’Université Catholique de Lille participe au Challenge Européen du Vélo. Cette année encore, nous vous proposons de rejoindre l’équipe et de mener l’université Catholique de Lille à la victoire. De quoi s’agit-il ? Une compétition de cyclistes urbains du 1er au 31 mai qui rassemble de nombreuses villes et métropoles européennes (Rome, Varsovie, Bologne, …) afin d’enregistrer un maximum de kilomètres à vélo (pour tous vos déplacements). >> Dès à présent, rejoignez l’équipe UCL pour participer au Challenge Européen du Vélo ! http://cycling365.eu Du 1er au 30 mai, vous pourrez enregistrer via l’application Cycling365 (Sélectionner l’équipe Métropole Européenne de Lille puis l’école Université Catholique de Lille) ou sur le site www.cyclingchallenge.eu tous vos trajets effectués à vélo effectués comme moyen de transport (par exemple : les trajets vers et depuis le lieu de travail ou l'école, pour faire les courses, rendre visite à des amis, aller au cinéma ou à la piscine). Attention, les activités sportives ne sont pas autorisées. Dans le "Classement Principal", seuls les kilomètres de la partie du trajet effectuée à l'intérieur des frontières de la ville ou de l'agglomération seront comptabilisés. Dans le "tableau de statistiques", tous les kilomètres de tous les déplacements seront comptabilisés. Comment ça marche ? Challenge entièrement gratuit, avec des goodies offerts pour toute participation ! De nombreux cadeaux et prix seront à gagner, pour récompenser les efforts de chacun ! A partir du 1er avril, chaque participant pourra s’inscrire au Challenge, et bien sûr, faire du vélo et enregistrer ses kilomètres sur l’application Cycling365 ou sur la plate-forme internet. Pour plus d’informations : http://www.lillemetropole.fr/sites/lmcu/mel/decouverte/grands-evenements/challenge-europeen-velo.html Pour toute question, vous pouvez me contacter à florie.delcour@univ-catholille.fr ou vous adresser directement à challengevelo@lillemetropole.fr .
  • Antoine Blondelle, docteur en éducation (Phd) de l’Université de Sherbrooke

    Antoine Blondelle vient d’obtenir un Doctorat en Education (PhD) à l’Université de Sherbrooke au Québec (Canada) Actuellement enseignant-chercheur à ESPAS-ESTICE et coordinateur pédagogique des 3ème et 4ème année, ses enseignements portent sur le management, les relations humaines et la communication. Le résumé de la thèse : Les étudiants de première année de licence de l’Université Catholique de Lille (UCL) constituent une population particulière. Leurs caractéristiques socio-économiques et leurs antécédents scolaires ne semblent pas suffisants pour expliquer leur taux de réussite plus élevé que l’ensemble des étudiants de première année de licence. Or, dans les pays occidentaux, les taux d’échecs observés en première année d’université ont généré une large littérature scientifique cherchant à mieux comprendre quelles caractéristiques étaient en mesure d’expliquer l’échec ou la réussite étudiante. Parmi les pistes proposées, l’étude des caractéristiques motivationnelles semble prometteuse. Nous nous sommes donc demandé quelles étaient les caractéristiques motivationnelles, que nous avons appelées profils, des étudiants de première année de licence de l’UCL. « l’Impact des activité pédagogiques » Pour répondre à cette question, nous avons essayé de savoir si les activités pédagogiques proposées habituellement en première année pouvaient se révéler un élément déterminant au niveau de la motivation. Le contexte de l’UCL, misant fortement sur l’innovation pédagogique pour l’avenir, rend cet éclairage particulièrement intéressant pour les responsables pédagogiques et les enseignants. Nous nous sommes appuyé sur un cadre de référence original empruntant à la fois à la théorie de l’autodétermination (Deci et Ryan, 1985), concernant la motivation générale à effectuer des études, et de la dynamique motivationnelle au sein d’une activité pédagogique (Viau, 2009). Si l’objectif général est d’établir les profils motivationnels des étudiants de première année de licence de l’UCL, nous nous sommes demandé quelles caractéristiques personnelles (âge, sexe, origine sociale, antécédents scolaires, discipline, type d’établissement, choix et type de sélection) significatives influencent ceux-ci. Les résultats de l’étude portant sur 457 étudiants montrent une motivation très élevée envers les études, soutenue par des motifs à la fois intrinsèques et extrinsèques, pourtant opposés selon la théorie de l’autodétermination. Les étudiants montrent une motivation élevée envers les travaux dirigés qui allient théorie et pratique mais aussi envers les activités pédagogiques avec lesquelles ils sont familiers. Notons que le résultat le plus original provient de l’étude des caractéristiques faisant varier les profils. « L’impact de l’environnement proposé par les établissements » En effet, aucune des caractéristiques personnelles étudiées ne fait varier les profils à l’exception des disciplines et du type d’établissement (école ou faculté) où sont observées des variations statistiques. En outre, au sein d’une même discipline, les différences existent en fonction du type d’établissement. Autrement dit, des facteurs contextuels propres aux établissements ou à la culture disciplinaire sont à l’origine des différents profils motivationnels. Ces conclusions renforcent le rôle de l’institution et des facteurs environnementaux propres aux établissements dans les niveaux de motivation des étudiants. Notre recherche donne également des données importantes aux acteurs de terrain en contact direct avec les étudiants. Suite du projet scientifique : Les recherches futures vont s’orienter vers les déterminants de la motivation (sens, engagement, persévérance) dans l’environnement éducatif/de travail, l’évaluation des dispositifs de formation (activités pédagogiques, innovations) dans une approche par compétences, mais aussi sur les aspects relationnels, communicationnels et interculturels des pratiques enseignantes/managériales. Ces aspects se feront en lien avec le laboratoire d’Anthropologie Expérimentale de l’UCL mais également avec un lien fort avec l’Université de Sherbrooke avec l’accueil d’un doctorant dès septembre 2016. Par ailleurs, au sein d’Espas Estice, les enseignants et étudiants sont accompagnés et invités à participer à ces recherches ou des expérimentations. Enfin, des collaborations sont déjà en place avec l’Université Catholique de l’Ouest et l’Ecole Supérieure d’Agricultures (Angers) concernant la motivation en contexte universitaire (publications, conférences, enseignements).
  • Iñigo Antepara : social business et précarité énergétique

    Iñigo Antepara a rejoint la Faculté de Gestion, Economie et Sciences le 1er mars 2016, dans le cadre d’un post-doctorat cofinancé par la Métropole Européenne de Lille. Il intègre la Chaire de formation et recherche « Social Business » qui se met en place au sein de l’Université catholique de Lille dans le cadre du projet régional SoBisHub (plateforme de développement d'initiatives en social business - Hauts-de-France). Iñigo est originaire de VITORIA, capitale du pays basque espagnol, élue capitale verte de l’Europe en 2012, près de Bilbao. Après ses études d’ingénierie en techniques de l’énergie (notamment sur la certification énergétique des bâtiments) à l’Université de Bilbao, il passe un doctorat en génie des matériaux utilisés dans les piles à combustible à l’Université de Navarra. Il est également chargé de travaux de RetD à la MONDRAGON Coopérative Corporation, le plus grand groupe coopératif du monde, avec 260 entreprises et 75 000 salariés, dont une grande partie au pays basque espagnol. Iñigo Antepara a ensuite alterné des missions professionnelles et un séjour postdoctoral à la Faculté de génie civil de l’Université de Prague, sur l’étude de matériaux de construction. Il mènera ses travaux de recherche sous la direction de Frédérik Claeyé, responsable de la Chaire SOcial Business, sur le thème de la précarité énergétique et des initiatives sociales qui peuvent permettre l’accès de tous à l’énergie. Un seul chiffre : aujourd’hui 14% des Français sont en situation de précarité énergétique. F. Deplancke
  • Docteur Amélie Lansiaux, cancérologue et animatrice de la Recherche Médicale

    Nous partons aujourd’hui à la rencontre du Docteur Amélie Lansiaux, Chef de service du département de recherche médicale du Groupement Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille (GHICL) depuis 2014. Originaire du Nord de la France, le Docteur Amélie Lansiaux a fait ses études de médecine à Lille. Elle a reçu son Diplôme d’Etat de spécialité en 1995, puis s’est rapidement tournée vers le monde de la recherche, et plus précisément de l’oncologie. Partant du constat qu’il n’y avait que très peu de traitements en cancérologie, faire des travaux de recherche sur ce sujet lui est apparu comme une évidence. En témoigne sa thèse de science, passée en 2003, dans laquelle elle s’est intéressée aux nouveaux médicaments en cancérologie. Une centaine de publications scientifiques à son actif De nombreuses publications ont suivi : le Docteur Lansiaux en a plus d’une centaine à son actif. Impossible ici de toutes les citer, mais certaines d’entre elles manifestent des étapes importantes de son travail. C’est par exemple les articles « Distribution of Furamidine Analogues in Tumor Cells : Targeting of the Nucleus or Mitochondria Depending on the Amidine Substitution », ou « Novel Stable Camptothecin Derivatives Replacing the E-Ring Lactone by a Ketone Function Are Potent Inhibitors of Topoisomerase I and Promising Antitumor Drugs ». Cette dernière publication marque d’ailleurs un moment marquant de sa carrière puisque cette recherche a permis le développement d’une molécule qui a été testée en essai clinique chez des patients. Des revues hautement reconnues sur le plan international comme « Cancer Research », « Clinical Development», « Drug Development », « Medical Research » ou encore « Translational Science » ont été les revues dans lesquelles le Dr Lansiaux a publié une partie des travaux de son équipe. Un parcours tourné vers la recherche De 2003 à 2012, le Docteur Lansiaux a dirigé une équipe de recherche INSERM du Centre Oscar Lambret, centre anti-cancereux de Lille. En 2004, elle passe son HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) et devient également Maître de conférences praticien hospitalier en 2008. Elle a ainsi encadré de nombreux étudiants, et notamment plusieurs doctorants et post-doctorants. Riche de toutes ces expériences et toujours animée par une envie d’avancer et de faire avancer la recherche médicale, le Docteur Amélie Lansiaux décide alors de travailler dans l’industrie pharmaceutique. Elle souhaitait mieux connaitre le développement et la recherche de nouveaux médicaments. C’est ainsi que de 2012 à 2014, elle a occupé la fonction de « Vice-Présidente médecine translationnelle oncologie » dans le laboratoire IPSEN. Sa double compétence de médecin et de chercheur prend alors tout son sens, puisque les deux facettes lui sont indispensables pour cette responsabilité. En 2014, elle intègre l’Institut Catholique de Lille et prend la direction du département de recherche médicale du GHICL. Un poste presque « taillé sur mesure » pour le Docteur Lansiaux qui, grâce à ses différentes expériences, bénéficie d’une connaissance du monde de la recherche, des avancées de la pratique médicale et des pratiques de l’industrie pharmaceutique, qui lui permettent de mener à bien sa nouvelle mission. Riche également de son expérience aiguisée en cancérologie, elle peut aisément utiliser ses compétences pour d’autres thématiques de recherche. Aujourd’hui, elle manage une équipe d’une trentaine de personnes et continue à œuvrer pour créer de nouveaux projets afin d’innover toujours plus. Elle « connecte » les professions entre elles et prêche pour une transdisciplinarité de la recherche. « L’ouverture aux autres, dit-elle, est la clé de la réussite". Célia Henry
  • Rustam Romaniuc, post-doc au Laboratoire d’Anthropologie Expérimentale de l’ICL

    Rustam ROMANIUC a rejoint le nouveau Laboratoire d’Anthropologie Expérimentale de l’Institut catholique de Lille en février 2016, dans le cadre d’un post-doctorat cofinancé par la MEL. Originaire de Moldavie, après l'obtention du baccalauréat, il décide de poursuivre ses études en France, à l'Université de Reims où il obtient une Maitrise en Economie Appliquée. Puis il obtient un Master spécialisé en Economie du Droit à l'Université de Hambourg et un Master en Droit à l'Université d'Erasmus à Rotterdam. Retour en Moldavie où il travaille sur des études économiques dans le cadre du Programme pour le Développent financé par les Nations Unies. En 2013 il entame un doctorat en Economie du Droit à l'Université de Turin, en co-tutelle avec l'Université de Montpellier. Il intègre le Laboratoire Montpelliérain d'Economie Expérimentale afin de réaliser des expériences sur la complementarité entre les sanctions monétaires , qui est le mécanisme d'incitation préféré par les économistes, et la pression sociale, qui est plutôt mise en avant par les sociologues ou encore les anthropologues pour expliquer pourquoi les individus coopèrent les uns avec les autres. « Pour comprendre et changer le comportement humain, nous avons besoin d'une meilleure compréhension des mécanismes mis en avant par les sociologues, psychologues et biologistes. Et le meilleur moyen de croiser toutes ces disciplines – affirme Rustam - est l'utilisation des expériences en laboratoire et sur le terrain. C'est sur ce croisement des disciplines dans des conditions "expérimentales" que je travaille au Laboratoire d'Anthropologie Expérimentale à la Maison des Chercheurs sous la direction de Nicolas Vaillant. Nos projets ont un impact tant pour le monde académique que pour les entreprises et pour l'organisation de la société en général ».
  • Parcours : Gérald PREHER, Enseignant-Chercheur

    Gérald PREHER est Enseignant Chercheur en littérature et civilisation américaines à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Institut Catholique de Lille depuis 2011. Après avoir enseigné et soutenu en 2008 une thèse de doctorat à l’Université de Versailles – Saint Quentin-en-Yvelines sur quatre écrivains du Sud américain, Gérald PREHER a rejoint l’Institut Catholique de Lille où il est responsable des enseignements dans le domaine américain. Ses activités de recherche portent principalement sur des auteurs du XXème siècle du Sud des États-Unis, sur le courant gothique dans la littérature américaine et sur le genre de la nouvelle. Gérald PREHER est directeur de rédaction de la revue bilingue et pluridisciplinaire Résonances qui s’interroge sur les interactions entre les arts et le genre. Il est également co-directeur de rédaction de la seule revue internationale en langue anglaise exclusivement consacrée à l’étude de la nouvelle, Journal of the Short Story in English. Cette revue est publiée par l’Université d’Angers en partenariat avec Belmont University, Nashville, Tennessee aux États-Unis. Gérald PREHER est également l’auteur d’un ouvrage intitulé L’Intemporalité du passé dans l’œuvre de quatre écrivains du Sud : Walker Percy, Peter Taylor, Shirley Ann Grau et Reynolds Price et termine actuellement une monographie intitulée Travelling through Time and Space: The Fiction of Elizabeth Spencer. Chercheur particulièrement productif, Gérald PREHER a dirigé une dizaine d’ouvrages scientifiques et publié plus d’une soixantaine d’articles dont 12 dans des revues internationales de premier rang. Depuis son arrivée à l’Institut Catholique de Lille en septembre 2011, Gérald a organisé 4 colloques internationaux et une journée d’études à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines qui ont notamment contribué à développer les liens de recherche avec Liverpool Hope University, partenaire privilégié de notre institution. Il s’est également rendu à plusieurs reprises à Liverpool pour participer à différentes manifestations scientifiques. Gérald PREHER a par ailleurs coordonné et édité deux numéros de la Revue Mélanges de Science Religieuse dirigée par Philippe HENNE et il prépare pour la fin de l’année 2016 un troisième numéro sur le concept de Destinée Manifeste dans la culture américaine. Gérald PREHER a soutenu en juin dernier une habilitation à diriger des recherches sous la direction du Professeur Emmanuel VERNADAKIS à l’Université d’Angers sur les figures de la marge dans la littérature américaine et a participé depuis à un jury de thèse de doctorat. En collaboration avec le Professeur Suzanne BRAY et en partenariat avec Cindy HAMILTON et Jacqui MILLER de Liverpool Hope University, Gérald PREHER co-organise, dans nos murs, un colloque international les 17 et 18 juin prochain : « Adaptation, Revision, Translation: From Life to Art, from the Page to the Stage and Screen ». Vincent ROGER
  • Une nuit à la piscine

    Visitez un musée la nuit, c’est bien plus mystérieux, bien plus théâtral … Le parcourir, un téléphone 4G à la main pour mener une enquête et être bombardé d’indices via Snapchat, c’est encore plus excitant … Recherchez des tableaux avec un casque en 3 dimensions (Oculus Rift), c’est presque déstabilisant ! Vivre l’histoire d’une sauvageonne des mers en compagnie de circassiens sortis de nulle part … Il n’y a que la Nuit à la Piscine pour vous faire vivre ces sensations-là !
  • La nuit de l'Economie

    Conférence « Entreprendre autrement pour redonner du sens à nos actions et créer de la valeur sur notre territoire ». Et si on décidait de créer collectivement des solutions entrepreneuriales innovantes pour dynamiser nos entreprises et répondre aux défis économiques de notre territoire ? EUX l’ont fait et ils viennent nous en parler ! Sophie Keller est entrepreneur, économiste, expert associé à l'ESSEC. Elle a cocréé Odyssem, un collectif d'entrepreneurs qui agit pour développer des projets innovants de relocalisation d'emplois et d'activité sur les territoires. Elle est l'auteur de L’économie qu’on aime ! Sophie KELLER Entreprise : ODYSSEM Lieu : Paris Nicolas a créé en octobre 2012 le plus grand MakerSpace de France à Montreuil pour offrir aux artistes et artisans de la ville un lieu collaboratif de conception, de fabrication et de vente. 1.750 m2 dans lesquels plus de 160 Makers collaborent, innovent, prototypent ensemble et développent leur activité grâce à des ateliers de fabrication partagés. Info : Ouverture d’ICI Lille avec une équipe locale mi 2017 Nicolas Bard Entreprise : ICI Montreuil Lieu : Montreuil Christophe Chevalier a obtenu le prix de l’entrepreneur social 2012 (Schwab – BCG). Patron d’un groupe employant plus de 2000 personnes, Christophe a relancé l’industrie de la chaussure à Romans-sur-Isère avec la marque Made In Romans. Christophe est convaincu que c’est en coopérant et en mutualisant des compétences éparses que l’on peut relancer des activités sur des territoires sinistrés. Il promeut les «Pôle Territoriaux de Coopération Economiques» (PTCE). Christophe CHEVALIER Entreprise : le GROUPE ARCHER Lieu : Romans sur Isère (Valence – Drôme) Introduction de la conférence par Karine CHARBONNIER Karine Charbonnier-Beck est le chef de l'entreprise visserie Beck-Crespel d'Armentières et une femme politique française. Candidate sur les listes de Xavier Bertrand lors de l'élection régionale de 2015 en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, elle est élue conseillère régionale puis vice-présidente du conseil régional, chargée de la formation et des relations avec les entreprises. Karine CHARBONNIER Entreprise : BECK CRESPEL Lieu : Armentières Inscription par mail auprès de Patricia : contact@clubE6.fr A la suite de la conférence, nous vous proposons des sessions d’échanges avec certains membres du CLUB E6 qui entreprennent ou ont entrepris la mutation de leurs entreprises et/ou de leurs modèles économiques.
  • Attentats de Bruxelles

    Communiqué du Président-Recteur La Communauté des étudiants, des enseignants, des personnels des établissements de l’Université Catholique de Lille est bouleversée et choquée par les attentats qui ont frappé Bruxelles ce mardi 22 mars 2016. Pierre Giorgini, Président-Recteur, l’équipe de Présidence et l’ensemble de l’Université témoignent de leur compassion et de leur solidarité envers les victimes, leurs familles et leurs proches. Ils apportent leurs amitiés à la population bruxelloise et belge. Ils réaffirment les valeurs que portent les universités, lieux d’échanges, de réflexion, de dialogue et d’ouverture, lieux de démocratie qu’ils continueront d’être. Lille, le 22 mars 2016
  • Technosciences, transition fulgurante... Que voulons-nous devenir en tant qu'humanité ?

    Une métamorphose aux impacts systémiques sous-estimés ? Nous sommes au cœur de la tourmente direz-vous, sans précédents disent certains. Mais est-ce une tourmente effectivement sans précédent, ou bien, ne s’agirait-il pas plutôt de notre perception tourmentée d’une métamorphose sans précédent et qu’on a peine à comprendre. Je me propose de développer cette idée en six points : dans un premier temps, je développerai l’idée que les technosciences poursuivent leur autonomisation et sont au cœur de la transition fulgurante que nous vivons. Ensuite, j’en identifierai les actants principaux, transition qui est d’ailleurs et probablement d’ordre épistémologique mais elle est aussi économique. L’ensemble de ces éléments interroge notre conception de l’humanité et nous lance un défi quant à son devenir. Les sciences sont-elles en mesure de répondre à ce défi ? Je défendrai l’idée que cette réponse ne peut être élaborée qu’à travers une délibération mondiale la plus inclusive possible, conduite en local partout et en tout lieu, et mise en réseau à l’échelle planétaire grâce à Internet. Que le début de quelque chose comme cela a eu lieu pour la COP21 et qu’il faut en étendre le champ et l’ampleur en capitalisant sur sa réussite et en identifiant les progrès possibles..... pour lire la suite téléchargez le texte
  • Territoires lauréats de l’appel à projets «Réseaux électriques intelligents»

    Ségolène Royal et Emmanuel Macron annoncent les territoires lauréats de l’appel à projets « Réseaux électriques intelligents » Ségolène ROYAL, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des Relations internationales sur le climat, et Emmanuel MACRON, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, annoncent les résultats de l’appel à projets pour le déploiement à grande échelle de Réseaux électriques intelligents, lancé le 15 avril 2015 dans le cadre de la solution « Ville durable » de la Nouvelle France industrielle. Les réseaux électriques intelligents combinent les technologies de l’énergie et du numérique. Ils permettent d’intégrer les énergies renouvelables et les véhicules électriques au système électrique, et de piloter la consommation. Ceci afin de favoriser les économies d’énergie et de réduire les factures électriques. Ils sont une brique essentielle de la transition énergétique pour la croissance verte. La clé du succès de la filière française réside dans la bonne coordination des acteurs et des technologies. C’est pourquoi, les ministres ont lancé un appel à projets pour le premier déploiement à grande échelle de réseaux électriques intelligents en France. Ségolène Royal et Emmanuel Macron saluent la mobilisation des territoires et des parties prenantes dans le cadre de cette initiative, qui a donné lieu au dépôt de cinq candidatures. Après analyse des dossiers par un collège d’experts indépendants, les résultats suivants sont retenus : - le dossier FLEXGRID, déposé par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, - le dossier SMILE, déposé par le Conseil régional de Bretagne, en lien avec les Pays-de-la-Loire, - le dossier YOU & GRID, déposé par la métropole européenne de Lille, en lien avec le Nord-Pas-de-Calais. Les trois dossiers lauréats pourront recourir au guichet des investissements d’avenir, afin de bénéficier d’un accompagnement financier sur les actions d’économies d’énergie et de pilotage de la consommation électrique, chez le consommateur : 50 millions d’euros sont mobilisés dans ce but. Les dossiers FLEXGRID et SMILE bénéficieront en outre d’un investissement total de 80 millions d’euros sur les réseaux de transport et de distribution de l’électricité, de la part des gestionnaires de réseaux RTE et ERDF. Ce déploiement permettra d’établir une vitrine industrielle des savoir-faire français dans le domaine des réseaux électriques intelligents, adaptée aux spécificités de chacun des deux dossiers. Le projet SMART COMMUNITY NORD, déposé par le Conseil régional de la Martinique, fera l’objet d’un accompagnement adapté, dans le cadre de la mise en oeuvre de la programmation pluriannuelle de l’énergie de la Martinique, compte tenu des enjeux de gestion des réseaux électriques et de stockage de l’énergie dans les outre-mer. Ce déploiement va nourrir la stratégie de la filière française des réseaux électriques intelligents, structurée au sein de l’association « Think Smartgrids » créée dans le cadre de la Nouvelle France industrielle, et ainsi renforcer son dynamisme, au service de la transition énergétique et de la création d’emplois verts.
  • Erasmus Week

    A l’occasion de la semaine internationale, près de vingt universités de toute l’Europe se sont données rendez-vous à Lille du 8 au 11 mars 2016, à l’invitation des Facultés de l’Université Catholique de Lille. Il s’agit de la deuxième édition de cet événement qui s’attache à renforcer les liens entre ces établissements partenaires et à partager les bonnes pratiques d’enseignement entre universitaires. Une trentaine d’invités, universitaires et administratifs, venus de différents pays (Croatie, Espagne, Lituanie, Portugal, Slovaquie, Grande-Bretagne, Allemagne, Estonie, Turquie,…) ont prévu de participer à cette démarche soutenue par l’Union Européenne dans le cadre du programme Erasmus. Les Facultés présenteront leurs expériences d’innovation pédagogique. Grâce à ce programme, les étudiants bénéficient d’un suivi pédagogique plus interactif et deviennent acteurs de leur formation. Une semaine d’échanges Plusieurs temps forts rythmeront cette seconde édition, avec la présentation des universités partenaires, des initiatives pédagogiques au sein des labs (lieux dédiés aux innovations pédagogiques) et des découvertes culturelles et touristiques... A l’initiative de la Faculté de Droit sera notamment organisé le séminaire « Uni and Jobdating » le jeudi 10 mars après-midi. Des cabinets d’avocats partenaires et près d’une centaine étudiants sont attendus à ce séminaire. « A l’occasion de la semaine internationale, nous organisons des rencontres entre professionnels et les étudiants pour échanger et les aider à penser leur future carrière à l’international,» précise Ioannis Panoussis, Doyen de la Faculté de Droit et Doyen délégué aux relations internationales, Les Facultés de l’Université Catholique de Lille. Développement de partenariats Ces rencontres fournissent aux universités partenaires l’opportunité de mieux se connaître, de renforcer leurs liens et de découvrir au passage la culture française. C’est par ce type d’échanges que Les Facultés de l’Université Catholique de Lille pourront développer des coopérations solides comme par exemple avec la Liverpool Hope University : « ce partenariat privilégié entre nos deux établissements doit aboutir à la création d’un institut transversal commun. Nous investissons dans la mise en place de cet institut dont la vocation est de faire naître des projets de recherches communs, de proposer une offre académique et d’établir des passerelles entre les établissements » souligne Ioannis Panoussis.
  • Forum ouvert Live Tree

    Quelles opportunités pour moi, ma structure, mon parcours de formation ? Quels rêves pour demain ? Participez à un forum ouvert le 3 mars pour partager les projets, les idées... Le campus Vauban en transition énergétique