Les jeunes entrepreneurs ont la côte

Ce mardi 25 mars, trois auto-entrepreneurs rencontraient une vingtaine d’étudiants de l’Université catholique de Lille. Le but ? Rassurer les jeunes sur la création d’entreprise et casser les idées préconçues sur ce sujet. « Les jeunes ont parfois peur de se lancer » avoue Bruno Cazin, responsable de la vie étudiante à l’Institut Catholique de Lille. Il est à l’initiative avec Didier Peillon, de cet événement qu’ils ont appelé « start-up morning ». Trois jeunes entrepreneurs de la région, ont accepté de participer à cette rencontre avec des étudiants à peine plus jeunes qu’eux. Fabien Rondeau, 26 ans, Matthieu Thiriez, 28 ans et Claire Jolimont, 23 ans, ont tous les trois créé leur entreprise récemment. « Ils se sont lancés malgré leur jeune âge et la difficulté du marché » témoigne Bruno Cazin. Après une rapide présentation de chacune des boites, réunis autour d’une table, les étudiants devaient « challenger » l’auto-entrepreneur. C’est à dire soumettre leurs idées, leurs conseils et surtout mettre en avant leur façon de voir les choses. L’espace d’un instant, les élèves se sont mis dans la peau d’un entrepreneur. Une chance pour Corentin, étudiant, qui admet que « c’est compliqué, c’est dur de monter sa boite. Grâce à cela, on arrive un peu mieux à appréhender les difficultés ». « Entreprendre, c’est maintenant ! » Un tel événement permet de « donner envie » et de montrer aux élèves qu’ils « n’ont pas forcément besoin de beaucoup d’expérience pour réussir » affirme Matthieu Thiriez, cofondateur de l’entreprise Nuunik. Avant d’ajouter : « à cet âge là on a rien à perdre ». En février 2014, selon l’INSEE, plus d’une création sur deux est une demande de création d’auto-entreprise. Pas surprenant selon Bruno Cazin, pour lui, « entreprendre c’est maintenant ! ». Au vu de la « transition fulgurante du marché du travail » cet événement, comme il le rappelle, permet de « mettre les étudiants au parfum de toute cette mouvance ». L’Institut de l’Entreprenariat (IES) de l’ICL, créé en 2005, permet chaque année à 4000 étudiants de participer à des enseignements liés à la façon d’entreprendre. Des animations sont également organisées tout au long de l’année pour les sensibiliser à cet enjeu et les épauler dans leur projet. Marguerite de Becdelièvre et Inès Nau, étudiante FLSH

Procédure APB

Admission Post Bac en 6 étapes -> 1 Du 20 Janvier au 20 Mars Inscription, saisie des vœux -> 2 Le 2 Avril Date limite de validation des vœux et d’envoi des dossiers-papier -> 3 Du 6 au 9 Mai Vérification de la réception des dossiers-papier -> 4 Du 20 Janvier au 10 Juin Modification de l‘ordre des vœux -> 5 Du 23 Juin 14h au 27 Juin 14h Première phase d‘admission et réponse des candidats -> 6 Du 05 Juillet 14h au 15 Septembre Procédure complémentaire

Centenaire 14-18

Cérémonie en hommage aux Professeurs Joseph Willot, Jules Pinte, Joseph Peter, Auguste Leman et Gaston Delépine, résistants et acteurs de la presse clandestine dans le Nord occupé, en présence du Général Guy Delamarre, Gouverneur militaire de Lille, - 18h, visite de l’exposition « presse, communication et propagande ». - 18h30, dévoilement de la plaque du souvenir et discours. - 19h, Salle des Actes, présentation du livre sur « la presse clandestine dans le Nord occupé », par Jean Heuclin et Jean-Paul Visse. Les professeurs d’université sont invités à participer à la cérémonie en toge.

La guerre incomprise : mythes et réalités

• De janvier à avril 2014 : Presse, communication et propagande. • De septembre à décembre 2014 : Lille, au front d’Ypres. L’Université catholique de Lille a été : • Siège d’un hôpital militaire français et allemand • Base des acteurs de la presse clandestine dans le Nord occupé. La guerre incomprise : mythes et réalités. Le regard porté sur le conflit mondial de 1914-1918 a très tôt fait l’objet de visions mythologiques dont la plus célèbre est sans doute celle des taxis de la Marne. L’écrivain Gabriel Hanotaux a contribué par ses mises en perspective au légendaire1. La vision du vainqueur fut évidemment prépondérante était-elle la plus exacte, cela n’est pas certain. L’image d’Epinal de la coiffe de la jolie alsacienne témoignant de la reprise de l’Alsace-lorraine perdue masquait celle du vaincu préoccupé d’annexer sous une forme ou une autre les ports de la Manche et de la Mer du Nord qui lui offrirait un débouché pour le commerce international face à l’empire britannique. Les témoignages des contemporains, marqués par la rancune, la haine et la rancœur, n’ont pas contribué à modifier ce regard mais à en accentuer dans bien des cas l’aspect dramatique et misérabiliste, on dirait aujourd’hui « compassionnel », mais n’est-ce pas le lot de toutes les guerres dont le devoir de mémoire ne vient jamais à bout depuis les célèbres estampes de Callot au XVIIe siècle sur les « malheurs de la guerre ». Privé d’informations, l’occupé découvrit le rationnement et subit une liste impressionnante de réquisitions don il ne comprit pas le plus souvent la portée, si ce n’est sous l’angle de l’injustice ou d’une bureaucratie tatillonne dont il aime à se gausser. Son honneur et celui de sa famille se trouve bafoué par les brimades. Ce personnage devenu soudain « apatride », découvre avec surprise l’expression populaire du patriotisme belge et songe parfois à fuir un univers kafkaïen. Mais le plus souvent, il s’adapte à coups de petits arrangements et de marché noir avec les troupes d’occupation préoccupée elle-même par leurs familles en difficulté, les privations de nourriture et le manque de munitions. La guerre en France occupée reste encore aujourd’hui largement incomprise et totalement inconnue dans les manuels d’histoire alors même que se mettait en place tous les mécanismes d’une annexion puis d’une véritable dictature militaire conçue par des planificateurs comme Walter Rathenau et Eric Ludendorff. L’administration allemande rôdait une mécanique de butin, de pillage et de « clearing » financier et économique avec un système de travail obligatoire et de main d’œuvre déportée dans des camps. Machine implacable, méthodique pour assujettir un peuple qui lui se contentait de s’indigner de son honneur bafoué et d’élever de véhémentes protestations au nom du droit des peuples. De ces épisodes rapportés maintes fois, on en retint le drame humain et les morts innombrables qui touchèrent de part et d’autre du Rhin toutes les familles. « Plus jamais la guerre », sans doute mais l’avait-on comprise ? L’étonnement et la surprise devant les évènements survenus en 1940 montrent qu’il n’en était rien et que l’on recommença peu ou prou avec les mêmes méthodes. J. HEUCLIN Docteur HDR - FLSH http://cultureunivcatholille.wordpress.com/category/nos-conferences/histoire-centenaire-1914-18/

Semaine de l'orientation dans les Facultés

> Deux événements communs « Les Facultés » Mardi 14 janvier 2014 – 18h à 18h45 – Salle RS 148 Le Marché de l’Emploi et les métiers qui recrutent Monsieur Eric Picquot – Manager service aux Cadres Nord Pas-de-Calais, AEGC Jeudi 16 janvier 2014 – 11h20 à 12h10 – Salle RS 152 Le Career Center « les Facultés de l’Université Catholique de Lille » Stéphanie Bédiez et Denis Simon – Responsables du Career Center Renseignements : SAIO de l’Université Catholique de Lille

Inauguration des Ateliers Humanicité

Immergés au cœur du quartier, les Ateliers sont l’outil de développement et d’appropriation de l’innovation sociale par les acteurs du quartier. Ces Ateliers mettent à la disposition des usagers du quartier un lieu propice à l’innovation collaborative, à travers une salle modulable et conviviale facilitant les rencontres et la créativité. -Les Ateliers organisent des rencontres entre, d’une part, l’Université catholique de Lille et ses partenaires, et d’autre part, le nouveau quartier Humanicité où les personnes fragiles ont un rôle et une place importante. Les rencontres entre ces deux univers qui ont des cultures, des langages, des histoires et des rythmes différents, suscitent des idées et des projets innovants sur le quartier. -Egalement sur Humanicité naissent des nouvelles communautés d’intérêt, d’affinité ou d’usages (étudiants, personnes sourdes, locataires…). Ces communautés sont porteuses d’idées, de questions, de problèmes. Les Ateliers accueillent les représentants porteurs de ces communautés, afin de co-élaborer avec eux des scénarios de réponses possibles. Ces scénarios sont ensuite travaillés par des groupes-projets. Ces groupes-projets réunissent les entreprises, les usagers, les personnes ressources et les financeurs concernés par les solutions à mettre en œuvre. -Les Ateliers identifient, accompagnent et forment les porteurs de projets. Aussi ils animent des communautés apprenantes de porteurs de projets et d’acteurs du quartier. -Enfin, un comité stratégique, représentatif des usagers des Ateliers, coordonne l’ensemble en animant le dialogue entre les communautés et les groupes-projets, ainsi qu’en orientant les ressources nécessaires au bon développement des projets, enfin en évaluant les impacts des solutions mises en œuvre.

Voeux

"Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais uniquement par manque d’émerveillement". Gilbert Keith Chesterton